Abstract
Après avoir décelé des traces ténues de diffusion de l’Historia regum Britannie en Italie du nord à la fin du Moyen Âge, l’article envisage sa réception indirecte, plus importante, sous la forme des traductions du Merlin de Robert de Boron qui ont circulé dans la même région aux xv$^e$ et xvi$^e$ siècles. À l’issue d’analyses philologiques minutieuses, l’étude littéraire de l’une des versions, la plus éloignée de sa source, est conduite.