Abstract
Cette étude rappelle que les quatre manuscrits de la famille Z se distinguent des autres témoins conservés de l’Ovide moralisé : ils suppriment de nombreuses allégories mais livrent aussi un texte réagencé, souvent réduit. La contribution montre qu’il s’agit non d’une simple abréviation de l’original, mais d’une réécriture formelle, éthique et esthétique, dans laquelle un remanieur a mis en place un projet cohérent qui témoigne d’une nouvelle réception de l’Ovide moralisé au début du xve siècle.