Abstract
L’article analyse deux nouvelles des Trecento Novelle de Sacchetti dont Giotto est le héros. Leurs principaux thèmes s’inspirent du modèle des nouvelles des peintres du Décaméron, mais aussi de la « légende de l’artiste » étudiée par Otto Kurz et Ernst Kris. On démontre ensuite que ces nouvelles ne se bornent pas à célébrer Giotto et à défendre le prestige social de l’artiste, mais qu’elles contiennent également une réflexion sur la nature et les finalités des arts figuratifs.