Abstract
Live-in-Betreuungsunternehmen verleihen oder vermitteln Arbeitskräfte, die alle paar Wochen aus ihren zentral- und osteuropäischen Herkunftsländern in die Schweiz reisen, um in Privathaushalten ältere Menschen zu betreuen. Die Covid-19-Pandemie bringt die Branche ins Scheinwerferlicht und zeigt Handlungsbedarf auf. So fallen die Unternehmen und Haushalte als Arbeitgebende durch die Maschen der Kurzarbeitsentschädigungen. Betreuerinnen stehen für geleistete Mehrstunden oder bei ausgefallenen Einsätzen meist ohne Entschädigung da. Insgesamt zeigt sich, dass der Privathaushalt als Erwerbsarbeitsort mehr Aufmerksamkeit und besseren Schutzes bedarf.
Des entreprises proposant des aides familiales résidentes placent ou louent les services de travailleuses qui se rendent en Suisse chaque quinzaine depuis leur pays d’origine d’Europe centrale et de l’Est pour s’occuper de personnes âgées dans des ménages privés. La pandémie de Covid-19 met cette branche sous les projec-teurs et montre que des changements sont nécessaires. Les entreprises et ménages employeurs concernés ne touchent par exemple pas d’indemnités en cas de chômage partiel. Les aides n’ont généralement aucune compensation pour des heures supplé-mentaires ou des engagements non honorés. Il apparaît globalement que le ménage privé mérite davantage d’attention et une meilleure protection en tant que lieu de travail rémunéré.