Abstract
In the closing chapter of the first volume of Œdipus Aegyptiacus, Kircher presented an Egyptogenetic argument on modern paganism that was widely received, not least owing to his deliberate use of illustrations. He attributed great importance to these visualizations as structuring elements and corroborating evidence. Through his selection of images, he made a purposeful reference to Lorenzo Pignoria’s Egyptogenetic take on contemporary idolatry, first published in 1615. Through his pictorial strategy he succeeding in becoming integrated into the paganological discourse and reformed it by proposing methodological and theoretical innovations. His chapter became a reference work and remained influential for the interpretation of mostly Asian artefacts in the Republic of Letters for many decades.
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Dans le dernier chapitre du premier volume d’Œdipus Aegyptiacus, Kircher présentait une argumentation égyptogénétique sur le paganisme moderne qui trouva un large écho, notamment grâce à son utilisation d’illustrations. Il accordait de l’importance à ces visualisations en tant qu’éléments structurants et probatoires. Par son choix d’images, l’érudit faisait référence à l’étude égyptogénétique de Lorenzo Pignoria sur l’idolâtrie contemporaine publiée en 1615. Grâce à sa stratégie picturale, il réussissait à s’intégrer dans le discours paganologique et à le réformer en proposant des innovations méthodologiques et théoriques. Son chapitre est devenu une référence et il est resté influent pour l’interprétation d’artefacts asiatiques dans la République des Lettres pendant des décennies.