Abstract
Dans l’Ars amatoria d’Ovide et ses traductions médiévales, le magister amoris donne à son disciple des conseils libertins pour conquérir l’amour de la femme aimée ; de façon peut-être surprenante, l’on retrouve ce discours en filigrane dans les miroirs des dames. Cet article se propose de détecter ce type d’interdiscursivité à l’aide du Livre du Chevalier de la Tour Landry, où un père soucieux de l’honneur de ses filles ne peut pas entièrement cacher sa nature d’ancien amant.