Abstract
The present article compares the two principal received editions of the Gongsun Longzi in the Daozang and the Shuofu collections. Exploring the considerable number of textual variants between these two editions, the analysis challenges the acknowledged status of the Daozang as the superior version. Instead, both the Daozang and the Shuofu editions are at times inferior or superior to one another. Therefore, in the interpretation of the Gongsun Longzi both editions need to be consulted in order to unravel certain obscure passages. Altogether, due to the generally high degree of coherence between the two editions, the understanding of the Gongsun Longzi is significantly affected by textual variants only in a limited number of cases. This further suggests that the Daozang and Shuofu editions do not represent two separate lines of transmission but rather two textual witnesses of a common line.
Cet article compare les deux principales éditions reçues du Gongsun Longzi, recueillies respectivement dans le Daozang et dans le Shuofu. L’analyse des multiples variantes textuelles entre les deux versions conduit à remettre en question la supériorité généralement admise de celle du Daozang. En réalité, chacune des deux éditions est suivant les cas supérieure ou inférieure à l’autre. Pour interpréter le Gongsun Longzi il convient par conséquent de consulter l’une et l’autre si l’on veut éclaircir certains passages obscurs. Dans la mesure où dans l’ensemble les deux éditions présentent un degré élevé de cohérence entre elles, les cas où la compréhension du texte est affectée de façon significative par les variantes restent finalement peu nombreux. Ce qui suggère que les versions du Daozang et du Shuofu représentent non pas deux lignées séparées de transmission, mais plutôt deux témoignages d’une seule et même lignée.